Amazon : une bombe climatique
(Retrouvez les 30 bonnes raisons de stopper Amazon)
Avec son modèle du « Vendre de tout, de plus en plus et partout » et le développement de sa filiale AWS, Amazon aggrave le réchauffement climatique.
- Surproduction de produits, surtout dans le textile et l’électronique
- Transport des colis
- Retour gratuit des colis
- Développement du transport aérien pour assurer la livraison en 24h de son offre Prime
Sans parler du développement de sa filiale Amazon Web Services qui multiplie les data centers :
- Stockage de données
- Services de streaming
- Hébergement de millions de sites web
Amazon Web Services a émis + de 55 millions de tonnes de gaz à effet de serre en 2018, soit l’équivalent des émissions du Portugal. En progression constante, en 2021 ce bilan carbone est proche de celui des Pays-Bas (voir ici).
Amazon peut bien communiquer sur ses installations solaires, ses camionnettes électriques ou ses quelques arbres plantés en compensation des 15 milliards de produits vendus (en 2018), mais c’est une fraction infime de l’empreinte carbone globale du groupe. En parallèle, la multinationale développe ses services en direction des industries du pétrole et du gaz.
Alors qu’une prise de conscience mondiale se manifeste par l’Accord sur le climat de Paris ainsi que la Convention Citoyenne pour le Climat en France, le modèle Amazon continue imperturbablement à aggraver le réchauffement climatique.
- A lire :
- "Surproduction, gaspillage, gaz à effet de serre… Pourquoi le Black Friday est la bête noire des écologistes" (FranceTvInfo, 29/11/2019).
- "Chiffre d'affaires dissimulé, bilan carbone "sous-évalué", politique sociale restrictive... Un rapport pointe les pratiques d'Amazon" (FranceTvInfo, 24/11/2019).